Direction Kyushu le 18 mai

Levé aux horreurs, 5h45. Objectif, ne pas louper l’avion pour Kagoshima.
A moitié endormis, nous prenons le métro en direction d’Handa Airport. Heureusement que nous nous sommes renseignés la veille, ainsi l’achat des billets est rapide. A 6h00 du matin, Tokyo est déjà bien réveillé.
L’enregistrement à l’aéroport est plus difficile. C’est un peu les douze travaux d’Astérix : Le guichet de notre compagnie nous renvoie vers un autre guichet pour échanger notre billet, puis un autre comptoir pour enregistrer les bagages et tout ça avec 2 mots d’anglais et pas plus.

Avant le passage de la sécurité nous achetons nos premiers Bento (petit plateau repas à la japonaise). Le choix fut difficile, les assortiments étant tous plus appétissants les uns que les autres.

Vol RAS avec en prime un petit café servi par de jolies hôtesses.

Les choses se corsent à l’arrivée à Kagoshima. Nous tentons d’appeler l’agence de location de voiture mais il semble que notre interlocuteur ne parle pas un mot d’anglais : Hi this Mr Gantz, I’m calling for car réservation…. SILENCE… Is anyone there… SILENCE… Bip-Bip-Bip.
Nous sommes sauvés in-extremis par l’hôtesse d’accueil de l’aéroport qui rappelle l’agence mais cette fois-ci en Japonais. Cela semble si simple pour elle. Victoire, un mini bus vient nous chercher pour nous emmener à l’agence.
La communication fut difficile mis à part des blancs et beaucoup de signes. Small Guash (traduction de petit crash) = 20000 (Yens de franchise) et Big Guash (nous vous laissons deviner) = 50000… Enfin nous avons notre voiture. 3 mots d’anglais et quelques signes plus tard, nous sommes des dieux de GPS (enfin presque, nous savons le strict minimum, à savoir rentrer un numéro de téléphone puis enter. Et oui, le système de navigation fonction avec les adresses mais aussi avec les numéros de téléphone.)
Direction notre premier Youth Hôtel avec apprentissage de la conduite à gauche. Dur dur les premières minutes mais il faut rester vigilant et heureusement que nous sommes à deux dans la voiture.
Repérage pour la randonnée du lendemain.

Mais l’envie nous prend de randonner tout de même 1h30 avec de sacrés dénivelés.

Grosse surprise dans le village où nous logeons : Pas un restaurant d’ouvert et même aux alentours (pas un chat dehors). Solution de secours une petite superette où nous achetons notre pique-nique pour lendemain ainsi que notre dîner. Nous reprenons les fameux Bento.
20H crevés, nous prenons notre chambre et dormons.