samedi 30 mai 2009

Miwako et Shoji le 28 mai

En attendant le train, nous sommes surpris par un employé de la gare qui passe l’aspirateur sur le quai ! Ils devraient prendre exemple en France. Les trains sont impeccables : Aucun graffitis, pas de papiers par terre, encore moins de sièges troués.



Arrivée à Nara, Miwako et Shoji nous attendent déjà ! Les présentations faites, nous déposons les bagages à la consigne avant d’entamer une longue journée mais très instructive visite de Nara.

Nous commençons par visiter un premier temple. Shoji de religion shintoïste et bouddhiste nous explique le rituel de prière : Il faut tout d’abord se purifier les mains et la bouche. On commence par la main gauche puis la main droite pour terminer par la bouche (il faut recracher… discrètement). Ensuite, il faut réveiller le Bouddha : donner un coup de gong… Attendre les mains jointes… Puis taper des mains deux fois. Commence alors la prière.




Pour le déjeuner, nous goûtons une spécialité de Nara.

Et c’est reparti pour une ballade d’au moins quatre heures.

Parc de Nara Koen, le royaume de plus de 1200 daims, des animaux sacrés (nous apprendrons plus tard qu’un daim à porter sur son dos un dieu jusqu’à Nara). Shoji nous tend discrètement des shikasembei (biscuits pour daims… A ne pas manger !). A peine sortis du papier, une dizaine de bêtes se ruent sur nous. C’est un peu comme les pigeons à Time square.



Temple de Todaiji, le plus grand édifice en bois du monde. Le lieu est impressionnant et intimidant avec sa gigantesque statue en bronze du Bouddha. Shoji nous montre comment se faufiler dans un trou « de souris » au cœur d’un pilier. Distraction habituellement réservée aux enfants. Nous passons chacun à notre tour.





Nous nous engageons dans le sentier qui s’élance à flan de colline. Ce sentier sinueux grimpe jusqu’au pavillon Nigatsu-do. Chaque année, depuis 1200 ans, les moines accomplissent la même cérémonie : le Shunie-e, rituel de repentance. Ils se purifient de 3 poisons : la colère, l’avidité et la stupidité. Début mars, les moines courent en chantant et en agitant d’énormes torches de 8 m. Shoji nous raconte différentes histoires à ce propos.





Nous poursuivons par le sanctuaire Kasuga Taisha, un endroit plaisant et raffiné, situé au pied de la colline et en lisière du parc où errent les daims sacrés. Les corridors vermillon sont décorés de centaines de lanternes suspendues en bronze.
Miwako et Shoji nous ont offert un café glacé servi dans une maisonnette en toit de chaume… un petit repos bien mérité.


Après avoir traversé le parc de Nara, nous arrivons à l’étang de Sagi-ike.



Avant de rentrer nous terminons par le temple Kofuku-ji où nous admirons la pagode à 5 étages (symbole de Nara). Fine, légère, aérienne, elle semble prête à s’envoler sur les ailes de ses toits superposés.




Miwako nous a préparé un festin ! Temaki avec crevette, saumon et thon crus, anguille, omelette, thon cuit, concombre… Le tout accompagné d’une soupe miso et de thé.




A la fin du repas, Miwako et Shoji nous font une démonstration de la cérémonie du thé. Selon un ordre prescrit et rigoureux, le Maître du thé doit procéder à la préparation de la pièce destinée à recevoir les hôtes. Les hôtes sont placés par ordre d’importance dans la pièce. L’hôte le plus important sera servi en premier. Le Maître de thé verse de l’eau chaude (à une température bien précise) sur la poudre de thé vert. Puis avec un fouet de bambou, fouette le mélange jusqu’à obtenir une mousse délicate. Chaque hôte demande alors à son voisin de droite si il a fini et à son voisin de gauche, la permission de boire. Avant de déguster, l’hôte prend le bol délicatement, le fait pivoter de manière à dégager le symbole inscrit sur l’avant du bol. Après avoir bu le thé, l’hôte replace le bol devant lui en s’assurant de le remettre dans la même position. Il observe ensuite le bol et complimente le Maître du thé.

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